Contexte
Le développement des énergies renouvelables est un enjeu majeur pour décarboner notre société et nos modes de vie. Parmi ces modes de production, l’exploitation de la force du vent fait bonne figure : les éoliennes sont en fort développement et assure une part croissante du mix électrique français et mondial. A l’échelle nationale par exemple, alors que le production annuelle d’électricité fluctue entre 500 et 550 TWh depuis le début des années 2000, la part de l’éolien a considérablement augmentée, passant de quasi-nulle en 2000 à 50.8 TWh en 2023, soit près de 10% (source : RTE-France)
Cette production est, en 2023, réalisé en quasi-totalité par l’éolien terrestre (49TWh). Il présente cependant quelques limitations, en termes de puissance (rarement au-delà de 3 à 4MW), de durée de production (lié à l’intermittence et à la vitesse du vent), ou encore d’acceptation sociétale.
L’éolien en mer apporte une réponse à ces limitations : des éoliennes plus grandes et donc plus puissantes (jusqu’à 18 MW), des espaces disponibles plus importants permettant le déploiement de parcs étendus, mais aussi des vents plus puissants et plus réguliers. Ainsi, le facteur de charge – défini comme le rapport entre l’énergie effectivement produite sur l’énergie qu’aurait produite l’éolienne si elle avait fonctionné à pleine puissance sur la totalité de l’année – est plus important en mer : 24% onshore, contre 38% offshore (Source : Wind Europe – Wind energy in Europe in 2019 – p.18)